Les bienfaits des arbres en ville ne sont plus à démontrer.
Ils atténuent les bruits de la ville, purifient l’air que nous respirons, rafraîchissent l’air ambiant et nous procurent de l’ombre. Ils protègent des inondations et ont un impact positif sur le réchauffement climatique en stockant et absorbant le carbone. Les arbres sont un refuge de biodiversité et permettent de conserver les écosystèmes.
Enfin ils embellissent nos quartiers et ont un effet sur notre bien-être au quotidien.

Pourtant, selon une étude publiée au mois de septembre dans la revue Nature Climat Change, ils sont en danger.
A l’horizon 2050, 71 % des espèces d’arbres et arbustes des villes (Paris, Bordeaux, Montpellier, Grenoble, Lyon)
seront en situation de risque face à l’augmentation des températures moyennes, 69 % face à la diminution des précipitations et 49 % pour les deux phénomènes à la fois.
Dans une ville comme Montpellier, ces pourcentages atteignent respectivement, 83 %, 66 % et 55 %.

Face à ce phénomène, il existe des solutions simples pour aider les forêts urbaines à perdurer dans cette transition vers un climat plus chaud et sec dans la plupart des villes du monde :
- désimperméabiliser les sols
- planter des espèces sauvages locales et résistantes au stress hydrique
- ne pas sacrifier l’existant au profit de plus de surfaces bitumées
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